Le parpaing est un matériau incontournable pour les travaux de construction, qu’il s’agisse de construire des murs ou des fondations. Très présent depuis l’après-guerre, sa simplicité de pose et sa longévité en font des atouts pour les chantiers.
Le parpaing est un matériau utilisé en construction. Souvent de forme rectangulaire, c’est l’élément clé d’une construction puisqu’il permet de construire les murs porteurs. C’est donc un matériau très solide qui va d’ailleurs aussi servir pour la mise en place des fondations d’un bâtiment.
Son excellente résistance et sa haute densité en font un matériau incontournable dans le domaine du bâtiment. Le parpaing est formé de béton compact et ne présente aucune cavité interne ce qui assure sa solidité incomparable.
Il se présente sous forme de blocs ou bien de briques, après avoir été moulé ou taillé. Ce matériau ne doit pas être confondu avec un bloc de béton. Il occupe toute la surface d’un mur et est, la plupart du temps, fabriqué à partir de ciment. Par ailleurs, le parpaing est recouvert d’un crépi ou de tout autre enduit servant à habiller les murs.
Le parpaing s’utilise pour les constructions de murs, notamment les murs porteurs puisqu’il leur assure une très bonne solidité. Il sert aussi pour les fondations.
On trouve également des parpaing dits « d’appui » qui servent pour les fenêtres et se présentent sous l’aspect de deux parements verticaux.
L’agglo correspond à un parpaing – ou bloc rectangulaire – qui est creux. L’agglo est conçu à partir d’un béton coulé. Il est plus léger que le parpaing mais est aussi utilisé dans le domaine de la construction, notamment pour fabriquer murs et cloisons. L’agglo est un bon matériau pour assurer l’isolation thermique et phonique des parois. De plus, son prix est très abordable.
Le parpaing est différent puisqu’il s’agit d’un bloc de béton compact qui se caractérise par l’absence de cavité interne. Du coup, il est forcément plus lourd que l’agglo, mais d’autre part, plus solide aussi. C’est pourquoi on privilégie toujours le parpaing pour les murs porteurs et les murs de soutènement ainsi que toute construction et structure nécessitant impérativement un matériau d’une grande solidité.
Chaque région utilise une dénomination différente pour parler du parpaing et l’on a parfois du mal à savoir de quoi il s’agit. On vous aide à y vois plus clair.
Les professionnels, comme les particuliers, connaissent assez bien ce terme générique qui désigne ce bloc de couleur gris et que l’on rencontre souvent sur les chantiers, en construction ou en rénovation.
Pour les cimentiers et les producteurs de matériaux pour la structure, le bloc béton est un terme connu et qui fait référence pour désigner un parpaing moulé. On utilise plus volontiers le terme de bloc béton dans certaines régions comme en Aquitaine, Rhône-Alpes, dans la Pays de la Loire ou le Nord ou encore en région PACA.
Il s’agit de décrire l’agglomération de liants qui forment, après durcissement l’« agglo » béton. L’aggloméré pouvant aussi désigner un composé de matériau bois, il est préférable de préciser que l’on parle de l’agglo béton.
A l’origine, le moellon est une pierre en calcaire qui a été taillée, soit partiellement, soit entièrement. On utilise cette appellation dans pratiquement toutes les régions françaises (à l’exception de la Champagne-Ardenne et de la Basse-Normandie) mais on rencontre davantage ce terme en Bourgogne, Auvergne et région Rhône-Alpes.
Le Quéron – ou Cairon – désigne des pierres qui entouraient autrefois la chaudière des savonniers. Le Quéron est utilisé pour désigner le parpaing dans certaines régions de France comme le Languedoc Roussillon ou encore la Nouvelle Aquitaine. D’autres régions utilisent ce mot, sous la forme écrite Cairon pour désigner le parpaing, notamment la région PACA, la Bretagne, l’Ile-de-France et la Normandie.
Il existe différents types de parpaings. Si le parpaing ordinaire se distingue par sa composition à base de ciment, de sable, de graviers et gravillons avant d’être, le plus souvent, habillé d’un enduit ou d’un crépi, d’autres types de parpaings ont des compositions différentes comme le schiste ou l’argile expansée. A suivre, les principaux types de parpaings que l’on peut rencontrer :
C’est un parpaing alvéolé, avec un trou qui permet le passage d’un chaînage vertical de mur. Ses extrémités sont plates. Le parpaing d’angle est également désigné comme «bloc poteau». Il est possible de le couper au tiers.
Sa forme en U permet de recevoir un linteau, d’où son nom de parpaing linteau. Il est également adapté pour recevoir le chaînage horizontal d’un bâtiment.
C’est le modèle le plus répandu parmi les parpaings. Parfaitement adapté pour la construction de murs, il est alvéolé avec des extrémités qui sont creuses, ce qui permet une réalisation plus simple des joints.
Aussi appelé parpaing perforé, il s’agit d’un type de parpaing dense et assez lourd qui est très bien adapté pour la construction de sous-sols et soubassements, étant donné qu’il apporte une bien plus grande solidité aux bâtiments.
A l’inverse du parpaing plein, le parpaing planelle a une très légère épaisseur qui permet de s’en servir pour les intersections de maçonneries ou bien pour les planchers où il servira à camoufler les bouts de plancher ainsi que les chaînages.
Ce parpaing est parfait pour les coins mais aussi pour encadrer les baies de fenêtres.
Il se caractérise par sa forme en «H» et sert surtout pour la construction de murs de soutènement. Comme il se compose d’alvéoles, les ouvriers peuvent couler directement le béton dans ce type de parpaing.
Le parpaing est un matériau solide et durable. Il offre encore bien plus d’avantages et quelques moins tout de même.
Ce matériau indispensable dans la construction offre de nombreux atouts :
Quelques bémols doivent être toutefois soulignés :
Le parpaing est un matériau peu coûteux. Le prix peut varier en fonction du type et de l’épaisseur du matériau avec une fourchette comprise entre 1 euro (prix plancher) et 5 euros pour les plus performants.
En moyenne, dix parpaings permettent de couvrir environ une surface de 1 m².
Le bloc béton peut avoir une durée de vie de l’ordre de 100 ans si la construction est, par ailleurs, bien entretenue. C’est d’ailleurs un matériau intéressant pour sa qualité de longévité.
Solide et durable, le bloc béton est un allié précieux pour les chantiers. Plutôt bon marché, il permet de construire des murs et des fondations pour assurer aux bâtiments une excellente stabilité.
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