Les codes couleurs sont partout dans notre vie, pensez simplement aux feux et panneaux de signalisation, aux drapeaux de vigilance, à certaines marques que vous reconnaissez à la couleur de l’emballage, etc.. Le monde de l’électricité ne fait pas exception, il a ses propres codes couleurs qu’il est important de connaître, car toute erreur peut avoir des conséquences graves. Ceux-ci sont spécifiés dans la norme NFC 15-100 dans le but de prévenir les accidents électriques. Chaque fil est ainsi plus facilement identifiable lors des manipulations. Découvrons les différentes couleurs attribuées aux fils électriques en fonction de leur rôle.
Pourquoi existe-t-il différentes couleurs de fils électriques ?
Les codes couleurs permettent tout simplement aux électriciens, mais aussi aux bricoleurs de distinguer les fils électriques qui composent le circuit électrique. C’est un véritable gain de temps et une réelle garantie de sécurité. Dans une installation triphasée, celle de nos logements, ils peuvent être des couleurs suivantes : rouge, marron, noir, jaune et vert, ou bleu.
Toutefois, si votre installation électrique est ancienne, les couleurs peuvent être différentes. Dans ce cas, il est nécessaire d’utiliser un tournevis testeur en veillant à ce que le raccordement électrique soit hors tension. Pour conclure, les codes couleurs permettent de réaliser des circuits électriques plus sécuritaires, car plus clairs. La maîtrise de ces codes couleurs permet donc d’intervenir sur les circuits électriques plus aisément.
Quelle couleur de fil électrique ?
Depuis 1970, la norme impose que les installations électriques utilisent le code couleur qui est établi comme référence.
Vert et jaune : le fil électrique de ces deux couleurs permet la mise à la terre. Il sert de protection afin de réduire les risques d’électrocution. Ce fil électrique n’est pas conducteur de courant. Il est toutefois interdit d’utiliser un fil tout jaune ou tout vert.
Bleu : le fil de cette couleur est utilisé pour le neutre. Il est responsable de la répartition du courant. Par ailleurs, il indique au compteur la consommation électrique en même temps qu’il informe le disjoncteur que tout est en ordre ou non. S’il détecte un problème, il déclenche le disjoncteur et évite ainsi tout risque d’électrocution.
Rouge, marron ou noir : ces couleurs désignent le fil de phase. Il s’agit du fil par lequel le courant arrive. Hormis le bleu ou le jaune et vert, il est possible d’utiliser n’importe quelle autre couleur pour désigner le fil conducteur.
Violet : cette couleur est en général utilisée pour le fil entre les interrupteurs navettes.
Noir : cette couleur est celle du fil pilote qui permet de programmer les équipements électriques.
Orange : un fil de cette couleur peut être utilisé pour le retour du bouton-poussoir lors de l’installation d’un télé-interrupteur.
Les installations qui datent d’avant la norme de 1970 peuvent présenter des fils des couleurs suivantes :
le fil de phase peut être jaune ou vert,
le fil neutre peut être gris, rouge ou blanc,
le fil de terre peut être gris, noir, blanc ou rouge. Toutefois, à cette époque, il n’était pas obligatoire et peut donc être absent.
On voit donc que certaines couleurs, comme le rouge, le gris ou le blanc, peuvent être utilisées pour un fil ou un autre. Pour cette raison, lors d’une intervention sur ce type d’installation, il est recommandé d’utiliser un multimètre. Celui-ci vous permettra de déterminer la nature de chaque fil. De plus, les installations anciennes ont souvent été réalisées avec des fils électriques gainés de tissu. Ce type de fils conducteurs étant dangereux, il est nécessaire de les remplacer.
Utiliser un multimètre
Si les couleurs des fils ne correspondent pas aux codes couleurs actuelles, vous pouvez connaître la fonction de chacun avec un multimètre. Pour ce faire, vous devez procéder de la manière suivante :
Avant tout, il est nécessaire de vous équiper de gants isolants. Vous pouvez les reconnaître grâce au symbole des deux triangles superposés.
Sur le multimètre, sélectionnez la fonction « voltmètre alternatif » et choisissez une valeur supérieure à 230 V.
Branchez ensuite le cordon noir sur la borne « COM » et le cordon rouge sur la borne « VΩ ».
Vous allez ensuite mesurer la tension de chaque fil, l’un après l’autre.
Si la valeur est environ égale à 230 V, il s’agit d’un fil de phase.
Si la valeur est environ égale à 0 V, il s’agit du fil neutre, non conducteur de courant.
Le fil électrique est un conducteur isolé qui peut être souple ou rigide. Il se compose d’une âme conductrice. Cette dernière est généralement en cuivre et recouverte d’une enveloppe isolante. Cette enveloppe est en PVC et d’une couleur précise en fonction du rôle du fil. Lorsqu’il est mis en place, le fil est ensuite protégé par un conduit. Ce peut être un tube, une moulure, une gaine ou une goulotte.
Le câble électrique se compose de plusieurs fils isolés regroupés dans une gaine de protection simple ou double. Le nombre de fils contenus peut aller de 2 à 5. Ce nombre dépend de l’utilisation du câble, ce peut être pour le courant électrique ou pour la transmission de données dans le domaine de la téléphonie ou de l’informatique. À la différence du fil électrique, le câble ne nécessite pas d’être placé dans un conduit de protection.
Les précautions
Lorsque l’on touche à l’électricité, il convient d’agir avec prudence pour éviter tout accident. Il est donc important de toujours garder en mémoire les consignes suivantes :
ne jamais toucher un fil électrique qui est raccordé et dénudé ;
toujours couper le courant électrique lorsque vous devez intervenir sur votre installation.
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