Palmier d’intérieur : comment choisir et quels sont les plus beaux ?

Avec son esthétisme venu d’ailleurs, le palmier est synonyme de dépaysement. Alors, apportez une touche d’exotisme à votre intérieur en adoptant l’un de ces arbres tropicaux ! Mais pas question de vous jeter sur le premier venu : nous vous proposons de découvrir ici les questions à vous poser pour être sûr d’acquérir une espèce adaptée à votre logement, ainsi qu’une liste des plus beaux palmiers.

Zoé Beaugrand Publié le 10/01/24 à 07:00
Palmier dans la chambre
© istock

Comment bien choisir un palmier ?

Pour ne pas commettre d’erreur dans le choix de votre palmier d’intérieur, il est important de prendre en considération différents critères afin de trouver le palmier qui correspond aux conditions de culture que votre logement peut lui offrir. Un palmier bien choisi, vous permettra de conserver une plante en bonne santé et de ce fait, esthétique.

La question de la luminosité

Le premier point à prendre en compte pour bien choisir votre palmier, puis l’installer au bon endroit, est la luminosité. Il faut savoir que toutes les espèces de palmiers n’ont pas la même origine :

  • Certains palmiers, comme l’areca, le dattier du Mékong ou le kentia, se développent naturellement dans les sous-bois tropicaux. Ils sont donc habitués à pousser à l’ombre et auront du mal à supporter un emplacement trop lumineux ou ensoleillé.
  • À l’inverse, d’autres, originaires de zones tropicales, comme l’archontophoenix ou le licuala grandis, préfèreront un emplacement lumineux.

Quelle que soit l’espèce, si vous installez votre palmier derrière une baie vitrée ou une fenêtre, il est important de le protéger des rayons directs du soleil qui pourraient brûler son feuillage. Ce peut tout simplement être à l’aide d’un voilage.

Lorsque la luminosité est plus faible, comme en hiver, n’hésitez pas à approcher vos plantes des fenêtres. Si vous possédez un extérieur, il est possible d’y déplacer votre palmier aux beaux jours, en veillant à le faire progressivement pour lui permettre de s’acclimater.

La question de la température

Pour un palmier cultivé en intérieur, le problème de la température se pose moins que lorsqu’il s’agit d’en planter un dans son jardin, dans la mesure où les logements sont chauffés quelle que soit la saison. Mais, là aussi, toutes les espèces n’ont pas les mêmes exigences :

  • Les palmiers les moins exigeants, comme le kentia, supportent des températures aux alentours de 20 °C tout au long de l’année.
  • D’autres, comme le palmier à queue de poisson ou le cocotier, ont besoin d’une température plus élevée en été, mais c’est généralement ce qui se passe dans les logements qui ne sont pas équipés d’un système de climatisation.

Dans tous les cas, la plupart des palmiers d’intérieur ne sont pas rustiques et ne supportent pas des températures inférieures à 10 °C, ce qui signifie qu’il peut être difficile d’en cultiver un dans une véranda non chauffée. Il existe cependant certains palmiers rustiques qui pourront être cultivés en extérieur.

La question de l’humidité

On ne peut pas évoquer le climat tropical sans penser à la chaleur et à l’humidité. Votre palmier d’intérieur va donc avoir besoin de ces deux éléments vitaux pour lui. Dans un logement, l’humidité ne règne généralement pas. Vous allez donc devoir compenser ce manque par des arrosages réguliers. Mais, encore une fois, tous les palmiers n’ont pas les mêmes exigences en matière d’hygrométrie :

  • Certains, comme l’aréca, le kentia ou le palmier à queue de poisson, peuvent se contenter de l’humidité que leur apportent les arrosages et les pulvérisations d’eau sur leur feuillage.
  • D’autres, comme le rhapis excelsa ou le licuala grandis, ont besoin d’une humidité plus importante. Si l’hygrométrie de votre pièce n’est pas suffisante, leur mal-être se manifeste alors par un dessèchement des feuilles. Pour créer un environnement plus humide, il est possible d’installer le pot sur un lit de billes d’argile. Cela permet de maintenir une certaine humidité à proximité de la plante.

La question de l’espace

Enfin, vous devez faire attention à l’espace que vous avez à offrir à votre palmier. En effet, certains ont une croissance rapide et peuvent rapidement prendre une belle ampleur, alors que d’autres à la croissance plus lente et de plus petit format seront mieux adaptés à un petit logement :

  • Certains palmiers, comme le kentia ou le faux dattier, peuvent se développer en hauteur jusqu’à 3 mètres et en largeur aussi. Ceux-ci sont donc plus adaptés aux grandes pièces.
  • Certains palmiers, comme l’aréca, ont certes une croissance rapide, mais essentiellement en hauteur. Ils peuvent donc convenir pour des pièces de taille moyenne.
  • Enfin, certains petits palmiers, comme le chamaedorea elegans ou le palmier nain, sont parfaits pour les espaces restreints, car ils ne dépassent pas les 1 à 1,50 mètre de haut.

Quelques-uns des plus beaux palmiers d’intérieur

La famille des palmiers compte pas moins de 3 000 espèces dont la plupart sont essentiellement cultivées en intérieur sous nos climats. Cela veut dire que vous allez avoir l’embarras du choix. Nous avons vu que les conditions de culture permettent déjà d’en éliminer certains, mais après, ce sont vos goûts qui vont vous guider, car tous n’ont pas le même aspect esthétique.

Nous vous en présentons quelques-uns ici, parmi les plus faciles à trouver et à cultiver dans notre pays.

Le kentia

Ce palmier célèbre est originaire d’Océanie et est couramment cultivé en intérieur. Il arbore de grandes palmes effilées érigées au bout de tiges robustes. Il a un côté très graphique et est surtout apprécié pour sa facilité de culture. Il peut atteindre jusqu’à 3 m de haut et fait parties des plus grands palmiers d’intérieur. Il se plaît dans un emplacement lumineux et peut s'accommoder d’une situation à la mi-ombre.

L’aréca

Aussi connu sous le nom de palmier d’Arec, ce palmier est originaire de Madagascar. Reconnaissable par son feuillage finement découpé, il a un aspect très souple. Il peut atteindre jusqu’à 2 m de haut pour 1,50 m d’envergure s’il est cultivé dans des conditions qui lui conviennent. Il est à installer dans un emplacement lumineux, voire à la mi-ombre, et à protéger des courants d’air.

Le palmier à queue de poisson

Si votre logement ne bénéficie pas d’une grande luminosité, vous pouvez opter pour ce palmier qui se distingue par ses feuilles bipennées, divisées en folioles qui lui valent son surnom de palmier à queue de poisson. Très esthétique, il peut atteindre 1 à 2 mètres de haut lorsqu’il est cultivé en pot.

Le chamaedorea

Aussi appelé palmier nain, le chamaedorea se décline en différentes variétés très esthétiques qui, toutes, se caractérisent par un port plus touffu et une taille plus petite, puisque ce type de palmier ne dépasse généralement pas les 1,50 mètre de haut. Il trouve ainsi sa place n’importe où pourvu qu’il soit installé à l’abri des courants d’air et dans un emplacement lumineux.

Attention : Les baies qui peuvent apparaître après la floraison, car elles sont toxiques et peuvent présenter un danger pour les enfants et les animaux.

Le dattier du Mékong

Ce palmier dattier peut être cultivé en extérieur dans les régions où le climat reste doux tout au long de l’année, sinon vous pouvez opter pour une culture en pot à l’intérieur. Pouvant atteindre jusqu’à 2,50 mètres de haut, il se caractérise par un tronc fibreux duquel partent de grandes feuilles finement pennées et arquées.

Il demande à être installé dans un emplacement très lumineux, mais comme c’est une plante qui supporte mal le changement, il est, par la suite, recommandé de ne pas le déplacer.

Zoe Beaugrand

Zoé, rédactrice passionnée par le jardinage et l'aménagement extérieur. À travers mes mots, je tente de transformer chaque coin de verdure en une histoire. Écrire, pour moi, c'est semer des graines d'inspiration.

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