Lorsque l’on souffre d’allergies, l’arrivée des beaux jours peut devenir un véritable calvaire. Pour profiter de votre jardin malgré tout, il est nécessaire de bien choisir vos plantes. En effet, certains végétaux sont susceptibles d’être plus allergisants que d’autres. Alors, attention à eux ! Pour vous aider à protéger, comme il est préférable d’éviter de les planter sur votre terrain, nous vous en donnons une liste non exhaustive ici.
Aussi appelée rhume des foins ou rhinite allergique, l’allergie est une réaction des anticorps du corps à certaines protéines contenues, à plus ou moins forte dose selon les végétaux, dans les pollens. Chez la personne qui en souffre, elle se manifeste par des picotements, une sensation de nez bouché ou un écoulement nasal incessant, des éternuements à répétition, la gorge qui démange, une toux persistante, des rougeurs aux yeux, voire une conjonctivite.
Ces symptômes pouvant se cumuler, ils peuvent finir par devenir très handicapants et fatigants pour un français sur trois qui en souffre chaque année.
Le principe est simple : propagés par le vent, les pollens se trouvent en grande quantité dans l’air que nous respirons. Après que nous les avons inhalés, l’organisme déclenche une réaction de défense sous la forme de tous les symptômes énumérés.
Pour limiter ce phénomène, au moins sur votre terrain, vous pouvez opter pour un jardin sans plantes irritantes ou allergisantes.
Parce que cet arbuste arbore de belles fleurs colorées du début du printemps jusqu’à l’automne, on peut être tenté de le planter dans son jardin. Mais attention à son pollen ! Il se caractérise par des fleurs jaunes, blanches, roses, rouges, orange ou encore bleu lavande en forme de cloches et par un feuillage, parfais panaché, semi-persistant.
On a tendance à attribuer ce nom de marguerite à différentes variétés. Ce peuvent aussi être des pâquerettes. Dans tous les cas, ces petites fleurs sont très allergènes. Évitez donc d’en planter dans votre jardin pour limiter les allergies estivales. Si elles peuvent être blanches, on en trouve de formes et de couleurs différentes.
Dès l’arrivée du printemps, le mimosa se couvre de grappes de fleurs jaunes offrant un superbe spectacle coloré, mais qui peut devenir un véritable cauchemar pour les personnes souffrant d’allergies.
Ces magnifiques fleurs évocatrices, par excellence, du soleil sont aussi très allergènes. Vous devez donc éviter d’en planter à proximité des personnes souffrant d’allergies.
Ce conifère ornemental est d’une grande résistance et, de ce fait, il est fréquemment planté dans les jardins. Il peut être utilisé en haie ou planté seul. Bien que courant dans les espaces verts, il peut être source de rhinite et de conjonctivite allergiques.
Cette plante dont le pic de pollinisation intervient entre la mi-août et la mi-septembre est non seulement hautement allergisante pour l’homme, mais elle est également très envahissante. D’ailleurs, dans les zones de forte infestation, une lutte est engagée contre la prolifération de ce végétal qui a été importé d’Amérique du Nord et qui envahit toujours plus les sols. Il est donc important de reconnaître cette plante et de la détruire dès l’apparition des jeunes plants.
Nos anciens avaient l’habitude de dire qu’il ne fallait pas se mettre à l’ombre sous un tilleul au risque de s’enrhumer. Ils n’étaient pas loin de la vérité, à l’exception près qu’il ne s’agit pas de rhume, mais de symptômes allergiques. À leur décharge, on ne parlait pas encore d’allergie il y a quelques décennies. Le pollen du tilleul sévit entre juillet et août.
Aussi appelé mûrier de Chine ou mûrier à papier, cet arbre à feuillage caduc est facilement reconnaissable grâce à ses feuilles très décoratives profondément lobées. Seulement voilà, il provoque des réactions allergiques assez fortes à l’arrivée du printemps. Si vous souffrez d’allergies, il est donc préférable de vous passer de cet arbre buissonnant qui offre des fruits tout aussi étonnants que le feuillage.
Bien connu des décors méditerranéens, l’olivier a de plus en plus tendance à trouver sa place dans des jardins de régions différentes. Néanmoins, il produit un pollen très allergène. Un mal qui vous veut du bien, dans ce cas, car l’olivier est très cher à l’achat et pas toujours facile à faire démarrer.
De mars à avril, cet arbre à la silhouette majestueuse produit une très grande quantité de pollens au potentiel allergisant très élevé. Si vous êtes allergique, fuyez-le !
Certes, cet arbre est très apprécié pour sa beauté et sa résistance, mais, au printemps, avec sa floraison et l’apparition de ses nouvelles feuilles, des quantités de pollens sont dispersées par le vent. Le risque maximal d’allergie se situe donc entre la mi-avril et la mi-mai.
Cet arbre est redouté par les personnes souffrant d’allergie puisqu’au printemps, il produit des pollens très allergisants. On reconnaît cet arbre d’ornement grâce à son écorce blanche qui est très décorative.
Cet arbre apprécie les sols secs et le climat méditérranéen. Néanmoins, en fonction des espèces, il peut disperser dans l’air des pollens allergisants, c’est le cas du cyprès vert et du cyprès bleu.
Si l’on apprécie de pouvoir récolter les noisettes que produit généreusement cet arbuste, il faut savoir qu’il a un fort potentiel allergisant qui s’étend de février jusqu’à mars.
La période de pollinisation du platane s’étend de fin mars à fin mai avec des périodes où une grande quantité de pollens est disséminée par le vent. C’est un arbre qui est fréquemment invité dans les paysages urbains pour l’ombre qu’il offre.
Le peuplier est apprécié pour sa croissance rapide, mais lui aussi produit des pollens allergisants, même si c’est à un degré moins élevé que celui de certains autres végétaux. Sa période de pollinisation s’étend de février à fin avril.
Cet arbuste à croissance rapide, lui aussi, permet de créer rapidement des haies compactes. Toutefois, il a un fort potentiel allergisant et plus spécialement entre avril et mai.
Les différentes espèces de saules sont responsables d’allergies sévères au printemps. Que ce soit sous forme d’arbre, d’arbuste ou d’arbrisseau, il est donc à éviter dans le jardin des personnes souffrant d’allergie.
Cet arbre à la cime étalée et au tronc cylindrique se fait malheureusement remarquer par son potentiel allergisant qui n’est pas négligeable et qui s’étend d’avril à mai.
Appréciant les sols humides, l’aulne est un arbre rustique que l’on plante le plus souvent à proximité d’un point d’eau, comme une mare, entre autres. Bien souvent, dès février, son pollen est le premier à provoquer des réactions allergiques.
Bien que ce ne soit pas le genre de plantes que l’on installe dans un jardin, si votre logement se situe à proximité de champ de blé, de millet ou d’orge, cela peut être la cause de vos allergies.
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