Calculer la surface en m² d'un appartement : les conseils

La surface habitable d’un logement

La surface habitable d’un logement, que ce soit un appartement ou une maison, est clairement définie par différents critères. Voici les plus importants de ceux-ci :

Il est ainsi établi que la surface doit être calculée en mètres carrés (m²) pour avoir une base commune à tous.
D’après la « loi Boutin », la surface habitable correspond à l’espace réellement utilisable par les habitants, elle est également appelée « surface de plancher construite d’un logement ». Ne doivent donc pas être inclus dans cette surface les sous-sols, remises, garages, balcons, séchoirs, combles non-aménagés, etc..
De plus, les locaux dont la hauteur est inférieure à 1,80 m ne sont pas non plus pris en considération dans la surface habitable.

Nécessité de calculer la surface habitable

La surface habitable est nécessaire pour la mise en location d’un bien, mais également pour le calcul de la base fiscale de différentes taxes.

Si le calcul de la surface habitable « Loi Carrez » permet de connaître au plus juste la valeur de son bien, elle n’est toutefois pas obligatoire dans le contrat de vente, sauf dans le cas des maisons neuves ou en copropriété. Cependant, il est recommandé de calculer la surface habitable au plus juste non seulement pour en informer les acquéreurs, mais aussi pour éviter les conflits. Et pour cause, si la surface réelle du bien est inférieure de plus de 5 % à celle qui est indiquée sur l’acte de vente, l’acquéreur est alors en droit de demander que le prix soit diminué de façon proportionnelle au nombre de mètres carrés manquants.

Calculer en m² la surface d’un logement

En tant que propriétaire d’un logement, la surface en mètres carrés (m²) a une réelle importance. En effet, si l’on souhaite vendre son bien, connaître la surface précise de celui-ci permet de déterminer le prix de vente de façon plus juste. Il en est de même pour un bien qui serait mis en location.

Calculer la surface d’une pièce de forme standard

Pour déterminer la surface en mètres carrés (m²) de votre logement, vous pouvez procéder de la façon suivante pour les pièces dont la forme est carrée ou rectangulaire :

Équipez-vous d’un mètre ruban ou pour plus de simplicité d’un mètre laser. Il doit indiquer les mètres, mais aussi les centimètres. Les millimètres sont inutiles dans ce cas-là.
Mesurez la largeur de la pièce.
Mesurez la longueur de la pièce.
Multipliez la largeur par la longueur. Vous obtenez ainsi un résultat exprimé en m².

Surface en m² = longueur x largeur

Si les millimètres sont laissés de côté, il est important d’inclure les centimètres dans le calcul. Par exemple, pour une pièce de 3,4 mètres de large par 4 m de long, le calcul sera 3,4 x 4 = 13,6 m²
Le résultat obtenu est en m² et il peut être arrondi à un ou deux dixièmes après la virgule.
Pour obtenir la surface du logement, il vous suffit ensuite d’additionner les superficies obtenues pour chacune des pièces.

Calculer la surface d’une pièce de forme complexe

Il arrive que certaines pièces aient une forme autre que carrée ou rectangulaire, dans ce cas, il est possible de diviser la pièce en plusieurs sections afin de rendre le calcul plus simple. Il peut être utile de représenter la pièce sur une feuille pour mieux visualiser et calculer la surface de chacune des différentes formes.

Dans ce cas, il peut être utile de savoir comment calculer la surface d’un triangle. Pour ce faire, le calcul est le suivant :

surface d’un triangle en m² = (base x hauteur)/2

Dans certains cas trop complexes, il est préférable de faire appel à un professionnel de l’immobilier ou à un diagnostiqueur certifié qui est spécialisé dans ce type de calcul. De plus, vous pourrez également profiter de l’expertise de ce professionnel pour les pièces mansardées ou autres complexités qui peuvent rendre le calcul plus délicat.

Les différents types de surfaces

Pour pouvoir donner la surface réelle, il est nécessaire de connaître les différents types de surface. Ceux-ci vont dépendre de la méthode de mesure choisie. Chacun d’eux répond à une législation précise et ils ne doivent pas être confondus.

Dans le cas de la Loi Carrez, c’est la surface privative qui doit être calculée. Cette loi régit le calcul de la superficie habitable d’un logement en copropriété.
Dans le cas de la Loi Boutin, il s’agit de la surface habitable aussi nommée SHAB.
La surface pondérée, quant à elle, est utilisée par les syndicats de copropriété pour déterminer la valeur d’un lot avec précision en prenant en compte différents critères. Ainsi, les charges sont réparties équitablement entre les propriétaires.
La surface utile correspond à la surface habitable augmentée de la moitié de la surface des annexes. On distingue ainsi les surfaces dédiées à l’aménagement des annexes tout en les prenant en considération dans le calcul, mais de façon plus modérée.

Que prendre en compte dans la surface habitable ?

La hauteur des pièces : en effet, les pièces dont la hauteur est inférieure à 1,80 m ne sont pas prises en considération dans le calcul.
Les pièces prises en compte dans le calcul de la surface habitable sont : l’entrée, le séjour, la cuisine, les chambre, le WC, la salle de bain, le dressing, la buanderie.
Les pièces qui ne sont pas prises en compte sont : les combles non aménagés, le grenier, la réserve, les remises, la véranda (sauf si elle est couverte, close et d’une hauteur de plus de 1,80 m), les terrasses et balcons, les caves, le ou les garages et la ou les places de stationnement.
De plus, les pièces de moins de 9 m² ne sont pas comptées dans le nombre de pièces de vie, mais si leur hauteur de plafond est supérieure à 1,80 m, ces surfaces sont alors comptabilisées.