C’est un puceron brun violacé, de 2 mm de longueur, sécrétant de longs filaments cireux d’un blanc pur. Quand on l’écrase, il en sort un liquide rouge évoquant le sang.
Puceron lanigère : des insectes qui font des dégâts
Les colonies denses de ce ravageur sont spectaculaires. Elles forment en effet sur les pousses et les rameaux des manchons blancs d'aspect cotonneux. Leurs piqûres nuisent à la croissance du végétal et affaiblissent les organes atteints. La plante réagit en formant des galles qui peuvent évoluer en tumeur d'allure chancreuse, entravant la circulation de la sève. Ce puceron vit surtout sur le pommier, mais peut aussi évoluer sur l'aubépine, le buisson ardent, le cognassier du Japon, le sorbier, le cotoneaster, le poirier.
Le mode de vie des pucerons
En Amérique du Nord, d'où il est originaire, le puceron lanigère effectue son cycle sur deux plantes-hôtes (orme américain et pommier), tandis qu'en France, il l'effectue uniquement sur une seule plante (des rosacées et principalement le pommier). Il peut y avoir jusqu'à quatorze générations dans l'année.
Les colonies s'établissent sur les parties ligneuses aussi bien aériennes (tronc, branches) que souterraines (collet, racines), de préférence au niveau des blessures. Au cours de l'été apparaissent des formes ailées qui assurent la dispersion. L'insecte passe l'hiver dans les fissures de l'écorce.
Comment reconnaître une attaque de pucerons lanigères ?
Ils sont souvent difficiles à détecter à l'œil nu, car ils se cachent sous les filaments cireux qu'ils produisent. Il faut donc être attentif aux signes indirects de leur présence, tels que :
- La déformation et le flétrissement des feuilles et des fruits ;
- La présence de miellat, un liquide sucré et collant que les pucerons excrètent, et qui favorise le développement de la fumagine, un champignon noirâtre qui recouvre les parties atteintes ;
- La présence de fourmis, qui sont attirées par le miellat et qui protègent les pucerons des prédateurs ;
- La présence de toiles d'araignées, qui indiquent que les pucerons sont parasités par des acariens.
- Après le paragraphe sur comment s'en débarrasser, vous pouvez ajouter un paragraphe sur les méthodes préventives pour éviter l'infestation des pucerons lanigères, par exemple :
Comment prévenir l'infestation des pucerons lanigères ?
Il existe plusieurs moyens de prévenir l'infestation des pucerons lanigères, notamment :
- Tailler régulièrement les branches mortes ou blessées, qui sont des portes d'entrée pour les pucerons ;
- Favoriser la biodiversité au jardin, en plantant des fleurs qui attirent les insectes auxiliaires (coccinelles, syrphes, chrysopes...), qui se nourrissent des pucerons ;
- Pulvériser du purin d'ortie ou de prêle sur les arbres au printemps et à l'automne, pour renforcer leur résistance aux maladies et aux ravageurs ;
- Éviter les excès d'azote, qui favorisent le développement des pousses tendres appréciées par les pucerons ;
- Installer des bandes de glu autour du tronc, pour empêcher la remontée des fourmis qui transportent les pucerons.
- Vous pouvez également ajouter des conseils et astuces sous forme de listes à puces ou numérotées, par exemple :
- Si vous constatez la présence de pucerons lanigères sur vos arbres fruitiers, agissez vite avant qu'ils ne se propagent et causent des dommages irréversibles.
- Vous pouvez utiliser un jet d'eau puissant pour déloger les colonies de pucerons lanigères, en prenant soin de ne pas abîmer les parties saines de l'arbre.
- Vous pouvez également fabriquer un insecticide naturel à base de savon noir et d'alcool à brûler, à pulvériser sur les zones infestées.
- Si vous optez pour un traitement chimique, respectez bien les doses et les précautions d'emploi indiquées sur l'emballage, et évitez de traiter pendant la floraison ou la récolte.
Enfin, vous pouvez ajouter des informations complémentaires sous forme de notes ou de renvois vers d'autres sources, par exemple :
Pour en savoir plus sur la fumagine et comment la traiter, consultez cet article, sur le purin d'ortie et comment le fabriquer, n'hésitez pas à vous rendre ici.
Comment s’en débarrasser ?
Choisissez des variétés (Golden délicious, Jonathan...) et des porte-greffes résistants. Les pullulations de ce ravageur sont souvent entravées par ses ennemis naturels (coccinelles, syrphes...) ; le plus efficace d'entre eux est une petite « guêpe » (Aphelinus mali) introduite d'Amérique en France où elle s'est bien acclimatée. En cas de fortes attaques, badigeonnez les colonies avec un produit anti-cochenilles à base d'oléo-parathion. Vous pouvez aussi pulvériser un aphicide systémique à base de vadimothion.
Zoé, rédactrice passionnée par le jardinage et l'aménagement extérieur. À travers mes mots, je tente de transformer chaque coin de verdure en une histoire. Écrire, pour moi, c'est semer des graines d'inspiration.
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