Si vous souhaitez carreler un escalier, autant dire qu’il s’agit d’un exercice plus complexe et délicat que la pose de carrelage sur le sol d’une pièce et que pour un résultat réussi, il est important de suivre à la lettre un processus bien établi. Nous vous proposons de découvrir comment procéder dans les règles de l’art.
Lorsqu’il est question de carreler un escalier, la première chose à faire est de choisir le bon carrelage. La norme UPEC classe le carrelage en fonction de sa résistance.
Ainsi, chaque lettre du sigle UPEC correspond à une information et est suivie d’un chiffre compris entre 1 et 4 qui représente le niveau de résistance pour chaque critère. Voici la signification de chacune des lettres :
Un escalier étant un lieu de passage très fréquenté qui demandera à être entretenu assez fréquemment et à bénéficier d’une grande résistance, il est généralement recommandé qu’il soit classé U2, P2, E1, C0.
Vous pouvez, par exemple, vous tourner vers du carrelage en grès, qui répond à tous ces critères. Par ailleurs, veillez à choisir un carrelage qui soit facile d’entretien et privilégiez une teinte ni trop claire ni trop foncée pour éviter qu’il ne se salisse trop rapidement.
Comme chaque fois que vous devez vous lancer dans des travaux, il est nécessaire, avant de commencer, de bien préparer votre chantier.
Cette préparation passe par l’achat du carrelage, mais encore faut-il avoir une idée du nombre de carreaux à acheter pour n’en avoir ni trop ni pas assez.
Dans le cadre de la pose de carrelage sur un escalier, il est nécessaire de passer par l’étape appelée « calepinage ». Il s’agit de la réalisation d’un croquis qui vous permettra non seulement de déterminer le nombre de carreaux nécessaires, mais aussi de planifier la pose et le placement des carreaux, surtout si vous souhaitez réaliser un motif.
Pour déterminer le nombre de carreaux, la première chose à faire consiste à calculer la surface à carreler. Cela revient à calculer la surface totale des marches et des contremarches. Vous pouvez commencer par les marches en procédant comme décrit ci-dessous, puis vous devrez faire pareil pour les contremarches :
Si toutes les marches ne sont pas identiques, comme dans le cas d’un escalier tournant, il sera nécessaire de calculer la surface de chaque marche différente séparément, puis d’additionner toutes les surfaces obtenues.
Une fois la surface totale des contremarches calculée de la même manière, il ne vous reste plus qu’à ajouter la surface de l’ensemble des marches et la surface de l’ensemble des contremarches pour obtenir la surface à carreler en mètres carrés.
Muni de cette surface déterminée, vous n’aurez plus qu’à la diviser par la surface que permet de couvrir une boîte de carreaux. Cette information figure généralement sur l’emballage dans lequel les carreaux sont conditionnés. Cette dernière opération vous permettra de connaître le nombre de boîtes à acheter.
Comme pour tout chantier, avant de débuter, il convient de préparer la surface de manière à ce qu’elle soit plane et propre. Cela passe par l’élimination de toutes les aspérités et par un bon nettoyage à l’aspirateur.
Une fois l’escalier prêt à être carrelé, il est temps de déterminer le point de départ de la pose. N’oubliez pas que lorsque vous carrelez un espace, il n’est, ensuite, pas possible de marcher dessus tant que le mortier-colle n’a pas séché.
Cela veut dire qu’il est plus judicieux de débuter la pose du carrelage par le haut pour vous trouver près de la sortie en bas ou inversement selon la configuration de l’espace.
Une fois le point de départ choisi, vous pouvez procéder aux différentes étapes en carrelant une marche à la fois :
Concernant la pose en elle-même, il suffit ensuite de procéder comme pour n'importe quel carrelage : collez chaque carreau avec du mortier-colle et installez des croisillons pour obtenir un joint régulier entre chaque carreau ou bout de carreau.
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