Les conséquences du confinement ont été catastrophiques et l’immobilier n’y a pas échappé. En effet, en Ile-de-France, les ventes de logements anciens ont subi une diminution de 41 % au cours de février, mars et avril 2020 par rapport aux mêmes mois de 2019. Si cette baisse était prévisible au vu des conditions sanitaires qui ont accompagné cette période, les chiffres restent cependant impressionnants et le manque à gagner important.
Durant le confinement, les personnes étant bloquées à leur domicile, il était alors impossible de visiter des biens. Les agents immobiliers ont certes continué de travailler depuis leur domicile, mais les visites se sont arrêtées, ainsi que les signatures d’actes authentiques chez les notaires. Cette diminution des ventes a alors touché, sans surprise, les maisons et les appartements. Rien que pour le mois d’avril, cette baisse a atteint 75 %, un chiffre jamais vu.
Si le nombre de ventes a diminué de manière significative, les prix, qui étaient déjà en hausse, ont continué de grimper. On constate ainsi une hausse de 7 % entre avril 2019 et avril 2020 au niveau des ventes d’appartements, alors que la hausse du prix des maisons est restée plus modeste, puisqu'elle est de 4,4 %. Cette tendance devrait se poursuivre. Depuis la fin du confinement, le marché de l’immobilier a pu reprendre de plus belle. On constate que les franciliens continuent de rechercher des biens dans Paris, même si la demande est un peu moins importante. Une autre constatation est que les recherches se sont élargies aux départements limitrophes et ce, dans le but de pouvoir bénéficier de tarifs plus abordables et, éventuellement, des espaces verts qui ont tant fait défaut pendant le confinement. Le département où l’on constate le plus de demandes est toujours celui des Hauts-de-Seine.
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