En juin, on assiste à un rattrapage, faisant suite au confinement qui a paralysé le marché de l’immobilier pendant 2 mois. De cette façon, le nombre des transactions immobilières a été supérieur de 35 % en juin 2020, par rapport au même mois en 2019, d’après Meilleurs Agents. Les prix, quant à eux, sont toujours en hausse et les acheteurs ont tendance à acheter les biens sans réellement négocier le prix.
Au mois de juin 2020, les prix de l’immobilier ont littéralement fait un bond dans les grandes villes. On constate donc des hausses de 0,4 % pour Paris, 0,7 % pour Lyon, 0,3 % dans les zones rurales, etc., et ce, seulement sur un mois. Dans l’immobilier, les indices de prix sont représentatifs d’une euphorie à la suite du confinement. Cette tendance à la hausse s’applique également sur le marché de l’immobilier neuf. Concernant les rares villes où les tarifs ont plutôt tendance à baisser, le recul de prix est alors très faible.
C’était une véritable catastrophe économique qui était annoncée et qui aurait pu bloquer les acheteurs dans leurs projets d’acquisition ou au moins les pousser à négocier de façon plus motivée. Mais il n’en est rien. L’acheteur préfère éviter l’étape de la négociation pour s’assurer d’obtenir le bien qu’il désire. En effet, dans le contexte actuel, les acquéreurs trop exigeants en termes de rabais risquent fortement de passer à côté de leur opportunité d’acquisition. De plus, les experts de LPI-Se loger ont constaté que les vendeurs n’ayant pas vendu leur bien vont plutôt le retirer de la vente pour le proposer une nouvelle fois plus tard, plutôt que de revoir leur prix. À cela, s’ajoute le fait que cette situation est amplifiée par une pénurie de biens à acquérir par rapport à une demande toujours plus importante.
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