L’hiver est bel et bien installé, les températures sont en baisse, la neige et le gel peuvent également être de la partie. Si les jours commencent à rallonger petit à petit, cette progression reste encore imperceptible. Tous ces éléments font que le coin de la cheminée est plus prisé que le potager. Il y a pourtant certaines récoltes à faire. Nous vous proposons de découvrir lesquelles.
Les choux se déclinent en de nombreuses variétés se caractérisant par une forme, une taille et une saveur différentes. Il y en a pour tous les goûts et, en hiver, ils se prêtent à la préparation de nombreux plats. Ajoutons à cela que les choux récoltés après les premières gelées seront d’autant plus savoureux.
Lorsque les pommes atteignent entre 2 et 3 cm de diamètre, c’est le bon moment pour les récolter. Les pommes des choux de Bruxelles se récoltent de bas en haut le long de la tige principale. Une fois récoltées, vous pouvez les conserver dans votre bac à légumes sans les laver ou les blanchir à l’eau bouillante avant de les congeler.
Une fois que les pommes de vos choux sont bien formées et atteignent un diamètre d’au moins 20 cm, vous pouvez les récolter. Par ailleurs, si lorsque vous appuyez sur la pointe de la pomme, elle reste compacte, c’est un autre signe vous indiquant que la pomme est prête à récolter. Dans tous les cas, veillez à procéder à la récolte avant la montée en fleurs.
Pour récolter la pomme de chou, procédez ainsi :
Vous pouvez récolter vos choux au fur et à mesure de vos besoins. Pour les conserver, plusieurs solutions s’offrent à vous :
Il faut compter environ 5 mois entre les semis et la récolte des poireaux. Certaines variétés pourront ainsi être cultivées en hiver. En effet, les poireaux peuvent supporter des températures jusqu’à -20 °C en fonction des variétés. Vous pourrez ainsi les récolter au fur et à mesure de vos besoins. Si, au préalable, vous avez paillé le sol, la récolte sera plus facile.
Les topinambours peuvent être récoltés à partir du mois d’octobre, mais dans la mesure où ils se conservent mal, il est plus judicieux d’opter pour une récolte au fur et à mesure des besoins.
En effet, les tubercules des topinambours peuvent rester dans le sol tout au long de l’hiver. Si les températures descendent beaucoup, il est possible de recouvrir le sol avec un paillis pour protéger ces tubercules du gel. Pour procéder à la récolte, munissez-vous d’une fourche afin de soulever les tubercules et les extraire de la terre. Les tubercules qui sont toujours dans le sol au printemps repartiront, il vous faudra donc être vigilant.
Dès le mois de janvier, vous pouvez récolter vos endives au fur et à mesure de vos besoins. Pour ce faire, il suffit de dégager le terreau et de prélever vos chicons au couteau. Ensuite, conservez-les à l’abri de la lumière et de l’humidité.
Il existe différentes variétés qui pourront être récoltées durant le mois de janvier. Une solution consiste à prélever les feuilles tendres au fur et à mesure de vos besoins, pour vos salades, par exemple. Mais vous pouvez aussi mettre les feuilles à sécher pour pouvoir ensuite faire des infusions. Enfin, si vous cultivez des chicorées sauvages pour leur racine, procédez à la récolte juste avant la floraison.
La récolte de mâche s’étend de l’automne à la fin de l’hiver. Deux solutions s’offrent à vous :
Dès lors que la mâche commence à monter en graine, laissez faire, vous aurez ainsi des plants spontanés plus tard dans l’année.
La salade frisée peut se récolter tout au long de l’année, mais à l’arrivée du froid, pensez à protéger votre culture avec un tunnel, une petite serre ou toute autre protection qui laisse passer la lumière. Vous pourrez ainsi récolter cette salade au gré de vos besoins.
Si vous attendez que les premières gelées soient passées avant de récolter, vous profiterez de panais plus doux. Vous pouvez vous contenter de les récolter au fur et à mesure de vos besoins, car c’est un légume qui ne craint pas le gel et qui peut donc être laissé en terre.
Au moment de la récolte, attention à ne pas endommager les racines surtout lorsque le sol est gelé et qu’il est difficile de les extraire de la terre. Il est judicieux de surveiller la météo et d’anticiper la récolte. Si vous récoltez tous vos panais d’un coup, vous pouvez les conserver en cave ou en silo.
À l’aide d’une fourche-bêche, vous pouvez récolter les racines au fur et à mesure de vos besoins. Là encore, prenez soin de ne pas endommager les racines.
Entre octobre et mars, vous pourrez récolter les scorsonères au fur et à mesure de vos besoins. Pour ce faire, munissez vous d’une fourche-bêche pour les sortir de terre en prenant soin de ne pas les endommager. Une fois récoltés, plusieurs solutions s’offrent à vous :
D’un mois et demi à deux mois après le semis des épinards, vous pourrez procéder aux premières récoltes. Pour ce faire, cueillez les feuilles au fur et à mesure de vos besoins sans prélever le cœur qui va continuer à s’élargir. Vous avez ensuite le choix entre :
Les variétés tardives de brocolis pourront être récoltées entre janvier et avril. Dans les brocolis, les parties consommées sont les inflorescences. Il suffit de les couper avant la floraison. Vous pouvez les récolter au fur et à mesure de vos besoins ou les récolter plus massivement pour les congeler et ainsi, les garder plusieurs mois.
Il est possible de récolter les feuilles de vos céleris au fur et à mesure de vos besoins. Elles auront alors une saveur très intense.
Ce légume-racine d’hiver peut être récolté de novembre à mars. Sa saveur se situe entre celle de l’artichaut et celle du topinambour. Récoltez vos crosnes du Japon au fur et à mesure de vos besoins, car ils ne se conservent pas, alors qu’ils supportent très bien d’être laissés en terre.
Zoé, rédactrice passionnée par le jardinage et l'aménagement extérieur. À travers mes mots, je tente de transformer chaque coin de verdure en une histoire. Écrire, pour moi, c'est semer des graines d'inspiration.
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