Si vous cultivez un plaqueminier (Diospyros kaki), ce n’est pas seulement pour la beauté de l’arbre, mais aussi pour déguster ses fruits. Pour en obtenir régulièrement, offrez au jeune arbre une taille de formation puis de fructification. Si vous le laissez pousser librement, il peut dépasser 6 m de haut. Pour une production fruitière, vous avez le choix entre une formation en axe (plus naturelle) ou en en gobelet : celle-ci facilite la taille de renouvellement des rameaux à fruits et les kakis seront plus beaux et plus accessibles.
1. La formation en gobelet
La formation en gobelet est analogue à celle d'un pêcher. On rabat le jeune scion à 1 m environ, en conservant, 3 ou 4 départs sous la coupe. Les tailles suivantes consisteront à éclaircir le Cœur de l'arbre pour que la lumière y pénètre.
2. Pour une forme naturelle
Laissez monter l'arbre sur son axe central. Au fil des années, vous allégerez la ramure pour favoriser le renouvellement des rameaux à fruits.
3. La taille de fructification s’effectue en automne
Elle s’effectue au moment de la récolte ou juste après. Elle consiste à raccourcir les branches ayant fructifié pour permettre la pousse de jeunes rameaux qui fructifieront l'année suivante (2025), en conservant de 3 à 6 boutons à fruits.
Une délicieuse confiture de kakis
Prenez 1 kg de fruits bien mûrs. Coupez un chapeau et retirez la pulpe à la cuillère. Eliminez les pépins. Versez la pulpe dans un saladier et ajoutez 800 g de sucre et une gousse de vanille fendue.
Laissez macérer une heure ou deux en remuant de temps à autre. Faites cuire le tout dans une bassine à confiture, pendant une dizaine de minutes et ajoutez, en fin de cuisson, le jus d'un demi-citron et une petite tasse de sucre additionnée de pectine de pomme (un sachet). Laissez cuire deux minutes, mettez en pots et fermez sans attendre.
S’ils ne sont pas très mûrs, enveloppez-les un à un dans du papier journal et laissez-les quelques jours, en les surveillant, dans la maison.
Zoé, rédactrice passionnée par le jardinage et l'aménagement extérieur. À travers mes mots, je tente de transformer chaque coin de verdure en une histoire. Écrire, pour moi, c'est semer des graines d'inspiration.
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