D’abord, qu’entend-on par rempoter ? C’est tout simplement changer une plante de pot pour la mettre dans un récipient plus large et dans une nouvelle terre, plus riche en éléments nutritifs.

D’abord, qu’entend-on par rempoter ? C’est tout simplement changer une plante de pot pour la mettre dans un récipient plus large et dans une nouvelle terre, plus riche en éléments nutritifs.
Une plante d'appartement est souvent condamnée à vivre sa vie dans un pot ! Elle est en quelque sorte prisonnière. Ses racines ne peuvent se développer normalement et ne le font qu'en fonction de la taille du récipient.
Pour pallier le manque de place, il faut nourrir régulièrement les plantes d'intérieur, d'autant plus que les arrosages lessivent systématiquement les substances nutritives du compost (c'est ainsi que le terreau est vite appauvri).
En les changeant régulièrement de pot, vous permettrez à vos plantes vertes de faire face à l'accroissement de leur système radiculaire. Vous les verrez aussi reprendre des forces lorsqu'elles disposeront d'une nouvelle terre.
En négligeant de rempoter, vous compromettez la croissance de vos plantes en pot, à tel point qu'elle risque même de se stopper totalement. Les végétaux ne meurent pas vraiment, mais entrent dans une sorte de léthargie, attendant qu'on veuille bien s'occuper d'eux. Si vous le faites, tout ira bien. Sinon, vous les exposez à l'asphyxie, même progressive, de leurs racines, ce qui finit par entraîner la mort de la plante.
Tous les ans, ou tous les deux ans selon les espèces. Les plantes, en fait, préfèrent un rempotage annuel. Peut-être par besoin d'affection...
Le rempotage devient impératif dès que les végétaux crient famine. Vous entendrez leur « appel », en constatant que :
La meilleure époque : février-mars, mais il est parfois possible de rempoter certaines espèces jusqu'en septembre. Pour ne prendre aucun risque, faites-le fin février, alors que la plante est encore endormie, mais prête à redémarrer avec le printemps.
A éviter absolument : le rempotage d'octobre à janvier. Durant cette période hivernale, la plante doit se reposer — c'est la dormance, Un apport de nouvelle terre ne ferait que la stimuler dans sa croissance, ce qui est formellement déconseillé.
Point important : quel qu'il soit (pot en plastique, en terre cuite...), il doit être à peine plus grand que l'ancien. La bonne règle consiste à le choisir d'un diamètre supérieur de 2 à 5 cm (environ deux doigts plus large).
Ne croyez pas qu'avec un bac beaucoup plus spacieux, vous serez tranquille pour plusieurs années, D'abord, vous ne devez pas habituer une plante en pot à prendre ses aises. Elle est en liberté sur- veillée ; un peu plus de place chaque année, c'est amplement suffisant !
Le nouveau contenant doit être impérativement percé d'un trou pour l'écoulement de l'eau en excès. S'il est en terre cuite, faites-le tremper, au préalable, une bonne heure dans l'eau,
La plante doit être proportionnée à son récipient. Si le pot est trop petit : la plante souffre. S'il est trop grand, c'est inesthétique et, de plus, les racines se développent exagérément.
Évitez à la plante nouvellement rempotée, plus fragile, les courants d'air, le soleil vif et les oublis d'arrosage.
Vous avez, par exemple, une très grande plante, superbe dans un énorme pot, qu'il est quasiment impossible de déplacer,
Ne rempotez pas vous-même, mais confiez ce travail à un professionnel, tel votre fleuriste par exemple. Pour éviter un rempotage annuel, pratiquez pendant deux ou trois ans, un surfaçage.
Cette opération, comme son nom le laisse supposer, consiste à changer la terre seulement en surface.
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